Cinq façons de classer ses vinyles

Il y a plusieurs dictons qui mentionnent qu’on peut en savoir beaucoup sur une personne simplement en regardant ses habitudes de vie. Est-ce que cela peut également s’appliquer aux collectionneurs de vinyles?

Par Steven Lafortune

Je ne crois pas, mais nous pouvons en apprendre certainement en regardant la manière dont nous classons notre collection. J’ai relevé cinq façons, chacune avec ses avantages et inconvénients.

1 – Par ordre alphabétique

Privilégié par une grande majorité de collectionneurs, le classement par ordre alphabétique est la méthode la plus répandue et pour cause. Sa plus grande force est la recherche facile du disque convoité. Certains poussent même la note en organisant les vinyles de leurs artistes et groupes favoris par année de parution, en plus de l’ordre alphabétique.

Cette façon de faire n’a d’ailleurs pas vraiment d’inconvénients, puisque tout est rangé selon l’ordre logique des choses.

2 – Par année de parution

Certains, comme mentionné plus haut, préconisent déjà cette méthode à l’intérieur de leur classement alphabétique, mais d’autres en font leur classement de prédilection.

Ce serait d’ailleurs mon choix si j’avais une plus large collection. Ses avantages notoires sont le fait de voir rapidement les albums qui célébreront leur anniversaire de création dans un avenir rapproché (parce que nous sommes tous nostalgiques à la base). Pour ma part, c’est aussi une excellente façon de constater l’étendue de mes goûts musicaux (aussi éclectiques qu’ils puissent être) et quelle année a été la plus faste pour mes oreilles d’audiophile.

Le gros inconvénient est qu’il est parfois difficile de se souvenir de l’année d’un album en particulier. Wikipédia et Google ne sont jamais bien loin, mais c’est une perte de temps qui peut être facilement évitée. Disons que cette méthode est davantage pour les musicologues.

3 – Par style

Outre l’ordre alphabétique, un classement par style musical est également abondamment utilisé par les collectionneurs. Si un soir il vous tente d’écouter du rock progressif, mais que le lendemain vous attrapez la piqûre du hip-hop, vous avez une section dans votre bibliothèque prête à satisfaire vos envies.

Toutefois, quelques groupes changent de vocation musicale au cours de leur carrière. Est-ce que vous placez une partie de ceux-ci dans une catégorie et l’autre dans sa nouvelle direction artistique? Poser la question c’est y répondre.

4 – Neuf vs usagé

Comme la majorité d’entre vous, je suis un fanatique des magasins de disques usagés. C’est, à mes yeux, une excellente façon d’agrandir sa collection à moindre coût et même de découvrir de nouveaux artistes lorsque le prix est modique.

Ma collection se compose à 50% de vinyles neufs et l’autre moitié de disques usagés. J’aurais pu être tenté de les séparer, mais il y avait plus d’inconvénients que d’avantages. De plus, une question existentielle s’impose : après combien d’écoute un disque passe de neuf à usagé?

5 – Par maison de disques

Le dernier et non le moindre est de classer ses vinyles par la maison de disques de l’artiste. Cela peut être facile pour les grandes compagnies, notamment Polygram, EMI ou Universal Music Group. Cela peut permettra de voir la quantité d’artistes qui se trouvent sur cette étiquette.

Par contre, puisque des artistes peuvent changer une multitude de fois que maison de disques, notamment au début de leur carrière, il peut être ardu de tenter cette avenue. Également, il a les grosses pointures qui achètent des maisons de disques indépendantes, ce qui peut aussi être mélangeant.

En bonus : le désordre!

Et bien entendu, on oublie souvent que le désordre est considéré par plusieurs comme une forme de rangement!

Et vous, quelle est votre méthode de classement?

PODCAST 72 – 2 juillet